Pique les Abricots, chuuut ! [Pv : Eiji]

Il était temps de sortir un peu du lycée, de sortir le nom Jingi de l'esprit, d'avoir un sourire aux lèvres, de ne plus être Keiko d'Isei. Mais être Keiko, la fille normal... Bien que le mot normal ne lui convenait pas, loin de là. Elle n'était pas commee tout le monde, elle ne voulait pas l'être. Elle était Keiko d'Isei, fière de l'être en toute circonstance, et que personne ne viennent lui dire qu'Isei c'était pourri... Elle ne se vengerait pas directement, pas par devant... Elle se ferait un plaisir d'agir par derrière sans que vous puissiez faire quelque chose. De petit truc qui tous les jours deviendraient insupportable, détestable. Ce n'est que lorsqu'elle sera satisfaite qu'elle arrêtera. Elle était ainsi, les Isei étaient ses amis, et elle ferait tout, absolument tout pour les défendre, quitte à être une personne qu'elle n'est pas. L'amitié c'était une chose trop importante à ses yeux, ils représentaient sa famille, ils étaient plus important que ses propres parents.

Elle était donc venu dans les champs. Pourquoi être si loin du lycée ? Keiko n'habitait pas dans l'internat, elle était une de ces rares personnes à vivre dans ce village de pommé. Elle y vivait depuis sa plu tendre enfance avec son frère et leur nounou. Seulement, ces derniers temps, elle squatter dans les chambres des membres d'Isei. Sojiro, Minoru, Daito, mais le plus souvent chez Megumi. Il fallait s'entre aider entre fille non ? Et puis Megumi, c'était comme sa grande soeur, elle lui apportait l'affection dont elle avait besoin. En faite, on pouvait voir les choses sous un autre angle... Minoru et Megumi avaient l'autorité, ce rôle de parent et les trois autres étaient un peu les gosses, mais de sales gosses difficiles à éduquer... Qu'importe, les parents étaient aussi difficiles que les parents. Drôle de famille, drôle de situation. Minoru s'était son grand frère, plus que les autres membres car elle le connait depuis plus longtemps. Elle aimait cette situation, c'était si plaisant.

Ici, elle avait fuit sa véritable famille qui avait exigé qu'elle passe le week-end avec eux. Passer le week-end avec eux ? Elle en deviendrait folle, elle ne les supporterait pas. La dispute éclata alors :

Flash Back :

- Keiko, soir raisonnable, écoute ton père.

- L'écouter ? Tu te moque de moi ? Rien que l'appeler 'père' me dégoute !

- Keiko ! Tu te calme maintenant !

Il y avait ce vase sur la table. Ce vase qui semblait plus important à la mère de Keiko qu'à ses propres enfants. Cette femme, cette mère, elle le chouchaitait plus que ses propres enfants. Ils ne devaient pas le toucher, ne pas l'approcher à moins d'un mètre. S'en fut de trop pour Keiko, qui amena violement sa main vers le vase et l'envoya en l'air. Allant s'écraser à terre en mille morceaux. Sa mère, assise sur le canapé à côté de son mari observa Keiko de en face d'elle. Elle ne reconnaissait pas son enfant. Coment pouvait-elle la reconnaître ? Elle ne la connaissait pas. Le père jeta son regard noir de colère dans le visage de Keiko qui ne baissa pas le sien.

- À quoi tu joue Keiko ? Je t'annonce qu'après le lycée, j'ai obtenu une place dans une grande école d'économie et tu m'annonce que tu refuse ?

- Oui je refuse ! Tu me fais venir dans cette maison pour ça ?! Tu ne sais même pas ce que je veux faire plus tard ! Tu ne sais même pas ce que je fais de mon temps libre !

- La danse ? Tu veux faire danseuse plus tard ? Mais tu n'es que deuxième, et ce n'est pas un métier fait pour toi...

- Alors qu'est-ce qui est fait pour moi ?! Qu'est-ce que tu sais de moi ou même de Sano ?! Vous ne nous connaissez pas ! Tu ne m'as pas vu apprendre à faire du vélo, tu n'es pas venu à mon premier ballet, tu ne sais rien de moi alors ne me dit pas ce que je dois faire !
Ouvre les yeux, regarde ta femme, regarde cette personne que je dois appeler mère ! Observe là, regarde son air attristé. J'ai brisé son précieux vase, regarde, elle est tellement perturber de voir sa fille si violente ! Même toi, Père, ça veut dire quoi ? Tu n'es que les cellules qui m'ont créé rien de plus !

- Tais toi maintenant Keiko ! Comment tu ose nous parler de la sorte ? Nous sommes tes parents que tu le veuille ou non !

- C'est bien ça le problème !

Keiko se leva brutalement et détourna le canapé pour se diriger vers un autre vase, elle le saisit dans les mains et elle vit sa mère relever le visage vers elle.

- Tu ne veux pas que je le brise c'est ça ?

Elle le lacha et il tomba à ses pieds, se brisant.

- Dommage... Il m'a échappé des mains...

Les parents ne reconnaissaient pas cette enfant. La mère ne reconnaissait pas ce bébé qu'elle avait mis au monde. Mais qu'importe, elle était bien plus attristé pour ses deux vases brisait que pour sa fille.

~~Flash Back :~~

Keiko était dans le champ remplis d'abricotier : son fruit préféré. Sa main droite était en sang, un bout de vase lui avait ouvert un peu la main. Une simple blessure banal, qui serrait refermé demain. Mais ni son père, ni sa mère n'avait vu la blessure. Seule la nounou l'avait vu, mais Keiko lui avait sourit gentiment en secouant la tête, elle ne voulait pas la soigner dans cette maison. À présent, dans le champ, elle laissait pendre sa main droite et mangeait un abricot de la main gauche.

- Huuum... Tellement bon !

- En tout cas ca en a tout l'air ^^

Keiko se retourna rapidement en entendant la voix d'un garçon. Un pervers, un assassin ? La moitier de l'abricot encore dans la bouche, elle se retourna et mit ses mains en poing, prête à frapper n'importe qui. De l'intimidation à la Keiko. Faut dire qu'avec son abricot qui dépassait de la bouche et sa position imparfaite, elle faisait peur ... Encore un peu et vous partiriez en courant en la voyant si ... agressive. Elle ne ressemblait pas à un doberman qui disait 'attention morsure douleur' mais plutôt à un bichon frisé qui disait 'attention chien méchant'. Méchant mais pas forcement dangereux me direz-vous, c'était exactement le cas ici. Keiko pouvait être méchante lorsqu'il le fallait, mais elle était rarement dangereuse, du moins cela dépendait de son adversaire. Il suffisait de l'observer quelques instants pour deviner qu'elle n'était pas mauvaise, mais un peu niaise. Se faisait facilement avoir par l'amitier qu'elle concidère plus fort que les liens familliaux. Les autres membres d'Isei sont heureusement là pour la protégé, elle qui aurait tendance à donner sa confience au premier venu.

Penchant la tête sur le côté, elle reconnu celui qui lui avait adressé la parole. C'était CE joueur de basket... Quel souvenir, elle qui était tellement nul en basket, il avait fallu qu'elle tombe sur lui ce jour là. Keiko avait décidé de s'entrainer dans ce sport pour avoir une bonne note, le sport de classe quoi. En sortant de la danse, elle était donc allé tenter deux ou trois paniers. Je dis bien 'tenter'. Une fois, la balle ne toucha même pas le tour du panier. La deuxième fois, il passa en dessous, la troisième fois, trop vers le haut. À la fin, elle pirt le ballon et le balança n'importement comment : panier -__-. Raaa, réussir que quand on le souhaite pas. Puis tournant la tête pour aller chercher les balles, elle le vit lui. Ah, il l'avait vu, elle et son magnifique talent pour la balle... La honte, elle une membre d'Isei, se faire voir dans une telle situation. Nan c'était pas possible. Elle avait donc prit les jambes à son cou et couru le plus vite possible en dehors du gymnase. Mission : faire oublier cet 'exploit' . Plus facile à dire qu'à faire. D'ailleurs elle ne savait pas si il avait oublié cette rencontre.

Elle mit son abricot rapidement dans la bouche pour le finir et croisa les bras. Quoi ? Elle allait pas garder sa position de garde, c'était un peu... Suspect dirons nous. Esquissant un petit sourire géné elle l'observa. Que faisait-il ici ? Franchement, elle se croyait seul au monde, sur de ne croiser personne du lycée. Bah, pas si sûr que ça finalement. C'est vrai, il était là... Raaa, toujours dans des situations embarassantes il la voyait. D'abord nul en basket, puis en train de voler des abricots. Elle fut tenté pour la deuxième fois de s'enfuir le plus loin possible de lui, de l'oublier, de l'ignorer, mais bon, politesse oblige.

- En effet, ils sont délicieux, surtout lorsqu'ils sont prit à la source.

Keiko en attrapa un de ses fines mains tout en sautant pour l'attraper. Elle avança vers lui et lui tendit l'abricot.

- Tu le veux ? Moi c'est Keiko Hasegawa. Tu n'es pas à l'école en train de t'entrainer au basket ?

Demanda t-elle avec un grand sourire. Elle semblait si gentille, toute mignonne en lui tendant cette abricot. Elle semblait être relativement à l'aise, elle ne voulait pas lui montrer qu'elle avait affreusement honte de son niveau en basket.

- Merci ^^ Oui, je sais qui tu es. Moi c'est Eiji.

Hm, nan, notre entraineur à ressentit le besoin de nous faire venir en pleine campagne pour nous "ressourcer". J'ai profité du temps libre pour me ballader un peu.

- Et toi, qu'est ce que tu fais par ici ?